[Pas vraiment sur (mon)] 31. Trente et un.
Admettons que je ne sache pas de quoi parler mais que j’écrive quand même. Est-ce bien la peine que je me retourne le cerveau en espérant (sûrement en vain) avoir une épiphanie de dernière seconde. Ou bien devrais-je accepter la réalité.
Ma vie se résume à ça. Je vais de l’avant parce que j’en ai envie, parce que qu’au fond, je n’ai pas le choix. Mais je n’ai absolument aucune d’idée de vers quoi je vais. Ni même de vers quoi j’ai envie d’aller. Et plutôt que d’accepter la réalité, je tente (en vain, pas de sûrement ici) de trouver un sens à tous. Et mon cerveau ne pense qu’à cela, concentré sur cette unique tache imposé par mon inaptitude a vivre dans le moment présent.
Et du coup je ne profite de rien. Et du coup rien n’a de sens.