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Et merde.

11 décembre 2009

35. Trente-cinq.

 

En traînant sur quelques blog ce soir, je me suis rendu compte que les derniers messages ne m’intéressaient pas. Je ne peux m’empêcher d’aller lire le 1er message. Comme si comment tout a commencé était la seule chose qui comptait. La fin, le chemin, comme sans importance. C’est peut être d’ailleurs pour cela que je ne vais jamais au bout de rien. J’aime commencer, encore et encore. L’excitation de la nouveauté. Et rien d’autre. L’excitation de la nouveauté pour oublier la déception de ne pas être capable d’atteindre la fin. Renoncer avant par peur du vide créé par la finalité. Recommencer sans fin pour ne jamais avoir a finir.


 
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7 décembre 2009

What the fuck with those numbers ?

 

Énorme… j’avais oublié. (août 2007... 2 ans déjà)

[musique, clope]

 

4 décembre 2009

1... puis 12.

 

Une fille, puis femme, seule. Que rien ne touche, ou plutôt qui ne laisse rien la toucher. Pour qui rien n’a d’emprise. Personne ne semble assez important , pas même elle. Surtout pas elle. Et c’est  sûrement la que naît l’histoire. L’histoire d’une vie qui glisse, in-changeante et in-changeable.

Je ne me suis jamais retournée sur ma vie. A quoi bon des regrets et des remords. Le passé n’est rien d’autre que des journées déjà vécu.  Y penser n’est qu’encombrement.  Tout comme le futur. A quoi bon dépenser une quelconque énergie à imaginer ce qu’il pourrait être? Je serai toujours la même, éventuellement entourée d’autres personnes dans d’autres lieux. Et le présent est trop fugace.  Le temps d’y penser, on ne peux que s’en souvenir ou l’imaginer. Alors, je laisse mon esprit en paix, en attendant que l'inactivité le mène à une fin logique: sa disparition.

 
2 décembre 2009

[Un] 34.Trente-quatre.[de merde]

 

Il m’est impossible ici de ne pas avoir d’existence. Impossible de n’être qu’une idée, une ombre parmi les autres, de disparaître dans la masse, d’être  invisible.
Ici, j’ai une consistance, même si je n’en veux pas. Je le vois dans les yeux des gens qui me croisent et qui pensent être obligé de me regarder. Ne sentent ils pas que je n’en veux pas ? Que me sentir observée et donc tangible me rend malade. Sont-ils donc si imbu d’eux même qu’il se croient en droit de me faire exister ?
Surtout pour la vie qu’ils me donnent ! Une bête curieuse. Fais je donc peur juste parce que je ne suis pas au moins 3 soir par semaine accoudé à je ne sais quel bar ? Parce que je ne reste pas discuter avec la caissière ou les gens à la boulangerie, juste pour tenir une conversation vide qui n’en mérite même pas le nom ?
Ma capitale me manque. Pouvoir apparaître et disparaître à souhait et avoir seulement vaguement conscience des gens qui marche près de moi, et pouvoir sentir dans leurs yeux le même sentiment. Celui qui dit que la destination des autres n’est pas importante pour notre propre chemin.
Ici, tous me rend dingue. Les gens sont persuadés que connaître la vie des autres est plus importante que connaître la sienne…. Et c’est moi qui suis sensée avoir un problème ?


 
28 novembre 2009

33. Trentre-trois [?]

 

En silence,
Je regarde vivre.
Souffrir et mourir,
Aimer et haïr.


A distance,
Sans violence.

Ma vie, mon imagination.
Ma vie par procuration.

 

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27 novembre 2009

[Un] 32. Trente-deux. [tout pareil]

 

Je déteste la monotonie. Et je m’ennuie très vite….. Quel plaie d’être humain. Ou quel plaie la vie tt court. Rester en vie n’est qu’une succession d’activités,  à répéter sans cesse jusqu’à la tombe. Je vie réellement seule pour la première fois. Et cet état de fait ne m’était jamais apparu si clair avant ça.
Même si on oubli le boulot, les loisirs, et toutes autres activités sensés remplir nos journées… comment ne pas être ennuyé par le simple fait de vivre. Tu te lèves, tu bouffes, tu te couches…. Tous les jours…. Pour toute ta vie.
Bordel, rien que de l’écrire, ça me fait chier.
Et le relire me déprime…. L’ennuie me fait déprimer et, apparemment, vivre m’ennuie. De la à dire que la vie me rend dépressive, il n’y a qu’un pas.
Ou son mes cachets… (rire noir). Comme ont dit, ce ne sont pas les symptômes qu’il faut soigner, mais ce qui les causes…. A quand un médecin qui me prescrira de sauter d’un pont ?!

(et je confirme, j’ai trouvé ça drôle… horriblement drôle.. Et si je pratiquais le smileys, j’en aurai mis un là)

 
26 novembre 2009

[Pas vraiment sur (mon)] 31. Trente et un.

 

  Admettons que je ne sache pas de quoi  parler mais que j’écrive quand même. Est-ce bien la peine que je me retourne le cerveau en espérant  (sûrement en vain) avoir une épiphanie de dernière seconde. Ou bien devrais-je accepter la réalité.

  Ma vie se résume à ça. Je vais de l’avant parce que j’en ai envie, parce que qu’au fond, je n’ai pas le choix. Mais je n’ai absolument aucune d’idée de vers quoi je vais. Ni même de vers quoi j’ai envie d’aller. Et plutôt que d’accepter la réalité, je tente (en vain, pas de sûrement ici) de trouver un sens à tous. Et mon cerveau ne pense qu’à cela, concentré sur cette unique tache imposé par mon inaptitude a vivre dans le moment présent.
  Et du coup je ne profite de rien. Et du coup rien n’a de sens.

 

21 novembre 2009

Des chiffres.

 

Et Merde, le retour. Alors que j’avais pris la décision que cette page resterait inchangée. Décision prise dans le but de tourner la page, ma preuve concrète que je voulais avancer, renforcé par l’idée que cette endroit ne faisait que me retenir en arrière. Mais comme toute choses, rien n’est immuable. Et comme souvent  quand je m’auto-analyse, je me trompais.
Donc me revoilà. Mes lecteurs de l’époque auront sûrement migré vers d’autres horizon/blog/idées. Malgré une vie qui change, je ne peux visiblement m’empêcher de garder au moins un œil sur  le passé. Si ce n’est les deux (et c’est bien ça le problème). Mais la n’est pas le sujet. 
Revenu certes, mais pas tout à fait à la même place, et c’est cela que je doit retenir.
Et revenir sur ses décisions  n’est pas fortement une mauvaise chose. Être bornée par principe en est une.

 

5 janvier 2009

000. Sans Numéro.

 

Bon, j'annonce officiellement que je ferme ici pour une période indéterminée. Tous change, et je n'ai plus vraiment ma place ici. Pour celles et ceux que ça intéresses, j'ai ouvert une nouvelle page. C'est tout nouveau tout pas beau... qui sait...

Bonne continuation à tous.

 

26 décembre 2008

[Juste] 30. Trente.

  Aujourd’hui j’ai ma meilleur amie (oh mon dieu que je déteste ce terme!) qui devait venir me voir et repartir demain. Elle n’a eu que son 24 de congé, donc 24,25, noubas grosse bouffe et alcool, et aujourd’hui, re-boulot. Forcement, elle est claquée. Elle m’a prévenu qu’elle souhaitait annuler, et plutôt que de venir chez moi, qu’on se retrouve sur paris pour aller se faire un petit Starbuck.

Tous ça pour en venir au point qui m’amène aujourd’hui. Dans son message, elle me dit: « Ne m’en veux pas. ».  […] Bon voila, je ne sais pas comment continuer. Le fait est que la formule m’a intriquée. C’est vrai qu’elle est souvent employée. Mais c’est surtout l’idée même que je pourrai lui en vouloir qui me trouble. En gros j’ai souris devant le texto est ai répondu que bien sur que non, et que c’était une drôle d’idée. Ophélie et moi (car telle est son prénom), nous nous connaissons depuis près de 13 ans et sommes amies depuis 10. Sachant qu’on a 24 et 25 ans, ça fait un sacré bout de temps.

Quand je reviens dans le temps, c’est incroyable à quel point notre relation a évoluée. Il y a 4 ans , nous nous sommes réellement engueulées, ce qui a eu pour suite de ne plus se parler pendant près de 2 ans. On était même rarement dans le même pays (mais ça je ne l’ai su qu’après bien sur). Je pense que c’était dû au fait que toute les 2 changions (on devait avoir 20 ans) et que l’on tentait pourtant vainement de garder notre relation comme elle était. Une belle impasse en gros.  Et puis un jour, ça à explosé, et près de 2 ans sans se parler.  On rit souvent à propos de cela, se disant que si nous avions été des hommes, on se serai foutu sur la tronche bien violemment, et serions reparties bras dessus bras dessous.

Mais nous sommes des filles, et ce n’est pas aussi simple que ça. A moins que pour les homme aussi ce ne le soit pas, mais après tous, nous n’avons qu’un regard extérieur. Quoi qu’il en soit, je suis persuadée que cette aparté nous a été bénéfique. Comment vouloir avoir une amitié si forte alors que l’on ne se reconnaît même plus. La personne que j’étais lorsque j’avais 16 ans et celle que je suis maintenant sont séparées par un gouffre. Je suis toujours moi, mais à l’adolescence, on est trop, On est trop tous. Notre personnalité se dessine à peine et notre besoin d’identité propre à pour effet de nous pousser à extrémiser ses quelques traits de caractère qui sont les nôtres.  Ou l’inverse, une adaptation inconsciente au comportement de groupe pour être sûr de s’intégrer.

Le fait est que moi j’étais dans la première catégorie, et Ophélie dans la seconde. J’y pense souvent, à quel point nous sommes différente l’une de l’autre tout en étant les mêmes. Et je pense que même si l’ on est encore amie pour 40 ans de plus, ni elle ni moi ne pourrions jamais mettre le doigt sur ce qui fait que l’on est les mêmes sans l’être. Et c’est peut être pas plus mal.

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Et merde.
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