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Et merde.
16 décembre 2008

25. Vingt-Cinq.

Je ne sais pas comment commencer ce message. Je sais exactement ça que j’ai envie de dire mais pas comment y venir.

Depuis quelques semaines, j’ai pris la résolution de ne passer du temps qu’avec les personnes que j’apprécie. Mais malgré le fait que j’ai de très bon amis, avec lesquels je peux aussi bien avoir des discutions sérieuses, que des gros délires bien débiles, je continue d’avoir le sentiment de ne pas avoir de vrai interlocuteur.

J’ai tendance à tous compartimenter, y compris moi. Selon avec qui je suis, je ne suis pas la même, toujours moi, mais jamais entièrement. Même avec ma meilleure amie que je connais depuis plus de 10 ans maintenant, je me retiens, j’arrondi mes angles. Parce que je sais que je ne suis pas toujours facile à vivre, que mes réactions peuvent être extrêmes et pas souvent logique pour qui que se soit d’autre que moi. C’est pas le fait que j’ai peur de la perdre, (bean there, done that) mais la peur de la décevoir. Et c’est juste frustrant.
Ce besoin de composer que l’on a constamment, politesse, éducation, morale… J’aimerai juste rencontrer quelqu'un de neutre, qui ne soit rien pour moi et pour qui je ne soit rien. Rien d’autre qu’une personne à écouter et qui écoute. Pourvoir discuter de tous ou presque. Ou juste ne rien dire. Sans juger, sans s’encombrer d’aucune pseudo bienséance, qui ne fait rien d’autre que de nous pousser à nous sentir coupable de dire ou de penser. Est-ce trop demander que de vouloir être entière, et qu’on me dise « merde tu fais chier! » quand merde je fais chier et de pouvoir en faire de même en retour ?

Et Merde. (pour la route).

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