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Et merde.
25 janvier 2008

23 encore et pour toujours.

 

   Il suffit souvent de peu. Et souvent même, on ne sait même pas ce qui a déclenché ce regard nouveau, sur plein de choses, sur chaque chose.

Ma cafetière chante à coté de moi. Le café n’avait pas été prêt depuis longtemps. Je crois que la musique a réveillé ma mère.

Qu’importe. Et qu’importe tous le reste.

tous et tout.

Mais le volume reste et j’ai repeints aujourd’hui, cette nuit, à l’instant. J’avais oublier ce que ça faisait de lire des mots qui n’en sont pas mais de savoir tous de même comment les écrire. J’avais oublier ce que ça faisait de regarder ce que l’on a créé et de savoir que cette toile ne sera jamais achevée, que l’on s’est trompé quelque part et que ce ne sera jamais rien d’autre qu’un bout de tissu taché. Mais que pourtant, au milieu de ces couleurs placées la sans but aucun, ne pouvoir détaché ses yeux d’un petit carré imaginaire rempli de bribes de mots, de lettres inachevées, d’idées perdues. Un petit carré de sens qui ne peut s’évanouir dans le néant de l’absurdité l’entourant. Ce petit bout de toile peinte, seule trace de ce que l’on voulait dire sans y être parvenu.

Et j’avais oublier ce que ça faisait de rester arrêté, son bras comme figé dans une action qui n’a pas besoin d’être accomplie et de savoir que l’on a fini.

Contempler l’achevé.

Contempler l’achevé.

Contempler l’achevé.

Contempler l’achevé.

Contempler l’achevé.

Contempler l’achevé.

Contempler l’achevé.

Contempler l’achevé.

23.

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