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Et merde.
7 novembre 2007

8. Huit.

  Comment un petit commentaire peut me donner quelque chose à dire (à Corn Flakes). Ou plutôt être un déclencheur d’écriture. J’avoue que j’ai un peu de mal depuis 2, 3 jour à me mettre devant le PC. J’entame mon deuxième litron de café et ma énième clope. La BO de Philadelphia dans le lecteur… On verra.

  J’ai relus tous mes titres de post et j’y ai trouvé une cohérence, comme une suite logique, chacun se référant au précèdent.. J’aime les choses inconsciente. Ce sont les seules vrais à mon avis. Alors je vais écrite inconsciemment ce soir. Couchant chaque mots et phrases qui me viennent sans cohérence aucune, pour qu’au final, elle se révèle d’elle-même. J’ai envie d’être quelqu’un d’autre. Mais je suis déjà deux.  Ma personnalité publique commence à me sortir par les yeux alors que je me complais dans ma personnalité de moi seule. J’ai vu des amis dimanche, et quand je suis rentrée chez moi en fin de journée, je me suis détestée. 

  Parfois j’ai l’impression de m’entendre parler de l’extérieur. J’entends ma voix comme lorsque l’on s’écoute sur un magnétophone, on ne se reconnait pas. C’est souvent juste pour une phrase… Dimanche soir, chaque mots, chaque histoires semblaient sortir d’un magnétophone. Le souvenir du repas a été particulièrement douloureux. Tout sonnaient tellement faux dans mes oreilles. Le soir, chez moi, j’ai raconté à mon frère la réflexion que m’a fait un ami. J’ai trouvé la sauce de mon plat infecte. Je l’ai pensé tous fort et celui -ci s’est exclamé que je l’avais dit de manière vraiment étrange. Mon ton monocorde détonnait justement. Mais c’est ce que je suis. Je ne vis pas vraiment les choses, je les constates. Et je ne m’offusque pas de constatation. La julie publique s’énerve, rie, s’étonne… je la vomie. Non.

  Je ne veux pas la tuer, je vais juste la mettre en sommeil, comme elle l’avait fait pour…. Je n’ai pas la fin de cette phrase. Peu importe. Les gens sont tellement tristes et je suis fatiguée.

  Je préfère ne pas penser à ma vie plutôt que de prétendre la vivre.


        Musique d'ambiance.

 [coupé...c'était pas vraiment important.]

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Commentaires
L
Ca m'arrive aussi d'observer les choses plutot que de les vivre : 'j'observe les autres, écoute leur propros comme un spectateur...
Et merde.
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