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C’est dingue cette manie que j’ai de ne jamais mener à bout quoi que ce soit.

  J’étais en train de parcourir de vieux fichiers text, toujours intéressant de relire ses vieux écris. Je crois que j’ai toujours aimé écrire. Pendant l’adolescence, je rêvais de devenir romancière. Je savais très bien que ce que j'écrivais ne valait pas grand chose, mais j’étais persuadée que l'on ne naissait pas romancier, qu’on le devenait. Je le pense toujours, pour moi, écrire c’est comme tous, ça s'apprend.

  A mes 15 ans, ma mère m’avait achetée une machine à écrire. A peine le papier arraché (très très vite, j’avais bien sur deviné ce que c’était) je commençais à noircir du papier. Mes idées, questionnements, raisonnements au début, puis des ersatz de nouvelles. J’avais retrouvé tout ce bazar il y a quelques années et c'était plutôt mauvais. Mon gros problème étant que je ne savais pas-du-tout ou je voulais emmener mes personnages et mon histoire.

  Et là, les plus attentif d’entre vous se disent que j’ai complètement oublié mon sujet de départ, c’est-à-dire la première phrase de ce post. Que nenni !! Le voila le rapport. Le point le plus marquant de toutes mes histoires est qu'aucune n’étaient achevées.  Rapport avec les fichiers text mentionnés en seconde phrase: celles écrites plus tard sur mon PC portable (payé avec ma 1ere paye!) l’étaient également.

  Je suis incapable d’écrire la fin de mes histoires. Si encore cela ne s’appliquait que sur le papier, le fait est que dans ma vie aussi je suis souvent incapable de finir mes histoires. Études, travail, amour, tous y passe. Les rares fois ou j’ai réussi, c’était au prix d’efforts surhumains. […] *un éclair traverse mon esprit….je reviens* […] Voila, suis revenue. J’ai eu une sorte de flash et suis retournée lire une nouvelle que j’ai écrite quand je devais avoir 17 ans (commencée sur ma machine à écrire d’ailleurs!).

  Flash constructif. Cette nouvelle est finie. Enfin, écrite en entière du moins. J’étais tellement persuadée qu’aucune n’avaient de fin, que même en la relisant tout-à-l’heure, le souvenir d’inachèvement récurent avait pris le pas sur la réalité.

  J’ai aussi trouvé ça: « J'ai 25 ans et je crois bien ne jamais avoir été heureuse. La vie c'est comme tous, le plus dur c'est de s'y mettre. » annoté d’un : « j’aimerai que cette phrase soit la 1ere de mon livre ». Je ne sait pas quand ceci a été écrit, mais au jour d’aujourd’hui , j’ai 23 ans.  Une vraie optimiste moi j’vous l’dis !!

......pour le reste je suis d'accord. Le plus dur c'est de s'y mettre.

  musique d'ambiance